🥇 10 conseils pour cultiver des autofloraison ! À suivre (2023)

Temps de lecture 9 minutes

Les variétés autofloraison sont la solution pour de nombreux cultivateurs. Ces plantes rapides et discrètes ont gagné une niche dans le jardin de nombreuses maisons, mais nous avons constaté que certains utilisateurs les cultivent de la même manière que les plantes normales.

Dans cet article, nous allons passer en revue les 10 conseils les plus importants pour obtenir un bon rendement avec les plantes de cannabis autofloraison. Eh bien, les voilà…✍

1. Choisir les génétiques automatiques modernes.

En général, oui, la génétique automatique a beaucoup évolué depuis les premières Lowryder. Grâce à la sélection et à l’élevage des populations avec les meilleurs individus, ces plantes ressemblent de plus en plus à des plantes photo-dépendantes normales, donc les actuelles sont meilleures que celles d’il y a 10 ans.

Il y a des années, il était difficile d’obtenir une grande production de bourgeons savoureux et puissants avec des automatiques. Heureusement, cela a changé et aujourd’hui, il est relativement facile d’obtenir une bonne récolte autofloraison avec beaucoup de résine, du THC à plus de 20%, et un arôme et une saveur excellents, comme avec la Haze XXL Auto.

2. Utiliser un substrat neuf, aéré et riche en nutriments.

Les plantes autofloraison ont un cycle végétatif très rapide de seulement 3 semaines. Une fois ce temps écoulé, elles commencent à fleurir spontanément, indépendamment de leur taille ou de leurs conditions de croissance.

La production finale d’une variété autofloraison est directement liée à la taille totale de la plante. C’est pourquoi il est si important que pendant les 3 premières semaines de vie, rien ne freine leur développement.

La clé pour obtenir une croissance et un développement maximum pendant cette période est de créer un bon système racinaire, et pour atteindre cet objectif, il est préférable de préparer un substrat spongieux, aéré, bien oxygéné et riche en nutriments.

3. Pot final d’au moins 10 litres.

À ce stade, il y a une certaine controverse, car il y a des producteurs qui préfèrent planter les graines directement dans le pot final, et d’autres qui choisissent de faire des transplantations. Nous vous disons que vous pouvez atteindre de grandes performances dans les deux sens, à condition de bien faire les choses.

Est-il préférable de transplanter des plantes autofloraison ?

De notre point de vue, oui, les nutriments du substrat sont mieux utilisés pour la transplantation. Mais attention, si les racines sont endommagées pendant la transplantation ou si la plante est stressée, le développement en général peut être arrêté, et de cette façon la production est réduite.

Lorsqu’une variété photo-dépendante est transplantée, nous pouvons attendre que le système racinaire occupe la totalité du pot. De cette façon, il n’y a pratiquement aucun danger d’endommager les racines, car tout le pain des racines compact en sort. Mais avec les plantes autofloraison, nous ne pouvons pas attendre avec un petit pot que les racines le remplissent, parce qu’alors nous perdrions le développement et le temps. Lorsque le système racinaire n’a pas rempli tout le substrat, il faut faire très attention à la transplantation, des racines profondes avec peu de branches peuvent se briser pendant le processus. Si vous choisissez de transplanter, je vous recommande de germer dans un pot de 3 litres, et après 20 jours faire la transplantation dans le pot définitif.

En culture en intérieur, la capacité du pot est supérieure à 10 litres ou plus. Cela dépend du nombre de spécimens par mètre carré que nous allons mettre. Si nous plaçons 16 plantes par M2 il y en a assez avec 11 litres de substrat par pot, si nous en mettons 9 par M2 il vaut mieux qu’ils soient de 15 L. Si nous mettons 4 pots par M2 qui font au moins 20 litres, et pour ceux qui ne mettent qu’une plante, que votre pot ait au moins 25 ou 30 litres de capacité.

Si nous préférons ne pas risquer la transplantation et planter directement dans le pot final, il est nécessaire de considérer 2 détails importants. Le premier est de ne pas trop arroser pendant les premières semaines. Nous avons vu des semis, ou petites plantules de 2 ou 3 paires de feuilles, dans des pots de 20 litres trempés, et ce n’est pas bon du tout. Quand vous n’allez pas transplanter, rappelez-vous que vous pouvez arroser tous les jours un peu, mais gardez à l’esprit que lorsque la plante est petite, elle n’a presque pas de racines pour absorber, donc vous n’avez qu’à arroser autour de la tige, et progressivement arroser un peu plus la surface. Une fois que nous arrosons tout le pot, il est important de respecter le cycle de séchage, car c’est la seule fois que le substrat est oxygéné, et de ne pas arroser à nouveau avant d’avoir un peu séché, ce qui est le deuxième détail que nous voyons fréquemment.

Si vous avez déjà votre plante dans un petit pot et que vous avez besoin d’une solution, voici l’astuce :

4. Utiliser Trichoderma et Mycorhizes.

Ce n’est pas essentiel, mais c’est tellement intéressant que nous recommandons toujours d’ajouter microlife au substrat et à l’irrigation. Ces champignons et bactéries bénéfiques ont plusieurs fonctions qui aident à améliorer la performance des plantes autofloraison.

Le premier avantage de l’utilisation de Trichoderma et Mycorhizes est qu’ils agissent comme un protecteur du système racinaire contre les champignons et autres pathogènes externes. Ces êtres microscopiques produisent un mycélium qui colonise tout le substrat pour empêcher les champignons malins d’y accéder.

L’autre grand avantage est que, grâce à ce mycélium, il peut aider à amener la nourriture là où les racines n’atteignent pas. Les plantes mangent plus et cela affecte leur santé générale.

5. Ajouter un stimulateur racinaire à l’irrigation les 3 premières semaines.

Pendant les 3 premières semaines de vie, c’est-à-dire pendant la phase de croissance végétative rapide de la génétique automatique. Ce point concerne les 3 précédents, c’est-à-dire l’objectif d’atteindre le développement maximal à la fois radiculaire et aérien.

Idéalement, un stimulateur de racine organique devrait être utilisé, afin qu’il soit compatible avec microlife et puisse fonctionner en combinaison. Une fois que la plante commence à attirer les pré-fleurs, il est temps d’arrêter d’ajouter le stimulateur de racine, et de commencer à arroser avec le stimulateur de floraison.

6. Ne pas tailler la pointe principale.

Il n’est pas vraiment très intéressant de faire de la taille apicale ou F.I.M., car ils n’en profitent pas pour optimiser la production. Dans ce cas, c’est le contraire qui peut se produire : le temps de développement est perdu à cause de la taille, et au lieu d’améliorer la culture, peut être réduit.

Dans la culture en intérieur, il est intéressant de tailler le bas des autofloraison, en particulier les soi-disant Auto XXL. Ces plantes poussent beaucoup, et dans de nombreux cas, la lumière du foyer n’atteint pas bien les parties inférieures, ce qui entrave leur développement normal. Si vous avez besoin d’aide pour tailler le cannabis, je vous recommande de lire cet article qui en parle.

7. Arrosage continu mais avec peu d’eau.

Il n’y a pas non plus d’unanimité sur ce point, mais nous recommandons des arrosages modérés au quotidien. Avec les variétés photo-dépendantes normales, je vous dirais qu’il est préférable d’arroser avec plus d’eau, puis d’attendre qu’elle ait séché avant de l’arroser à nouveau. Avec les autos, nous préférons arroser avec moins d’eau, mais plus souvent.

Nous devons tenir compte de ce que nous avons vu auparavant, la taille du pot en proportion de la taille de la plante est le facteur clé pour déterminer combien d’eau est nécessaire à un moment donné.

Tant que toute la surface du pot n’est pas humidifiée, il n’y a pas de problème d’oxygénation du substrat. Peu importe la quantité d’eau que nous arrosons dans la partie centrale, autour de la tige, il n’y aura aucun problème parce que la terre continue à s’oxygéner sur les bords. Mais lorsque le pot entier est humidifié, il est préférable d’attendre qu’il sèche un peu avant de l’arroser à nouveau, car il n’est pas bon pour le substrat de rester imbibé pendant une longue période.

8. Haut niveau de E.C. dans la floraison.

Elles absorbent des niveaux plus élevés de nutriments que la plupart des souches normales, mais cela ne signifie pas que vous pouvez leur donner tout l’engrais que vous voulez. Pendant la croissance, n’a pas besoin que du stimulateur racinaire et la micro-vie, donc quand la floraison arrive, le substrat est encore assez propre de sels, c’est très bien.

Quand les premières pré-fleurs commencent à apparaître, nous commençons à utiliser le stimulateur de floraison, à ce moment-là, il est également bon de commencer avec l’engrais de base pour la floraison. Pendant cette phase, la plante continue à croître, mais n’a toujours pas besoin de fortes doses de nutriments pour son développement puissant.

Une fois que la plante cesse de croître et se concentre sur l’engraissement des fleurs, commencez à fournir l’engraissement de la floraison, avec le stimulateur et l’engrais de base de cette phase. Maintenant, ils admettent des doses de E.C. de 2,0 et même plus, juste au moment clé de la culture.

9. Photopériode de plus de 15 heures d´éclairage diurne en culture intérieure.

Nous savons que les variétés automatiques ne dépendent pas des heures de lumière et d’obscurité pour pousser ou fleurir. Ces plantes peuvent être maintenues tout au long du cycle de croissance avec la photopériode de croissance, soit 18 heures de lumière et 6 heures d’obscurité.

C’est un grand avantage, parce que normalement, plus de lumière plus la production est importante, donc être capable de fleurir avec plus de 12 heures de lumière augmentera le poids de la récolte. Il faut également garder à l’esprit que plus la photopériode ou l’intensité lumineuse est élevée, plus les besoins en irrigation et en nourriture sont importants. La même variété cultivée avec 12 heures de lumière ou 20 heures de lumière va manger très différemment, donc elle doit être accompagnée d’un régime plus important lorsqu’elle est cultivée avec plus d’heures de lumière.

Dans nos tests, nous avons vérifié qu’une bonne photopériode pour les plantes autofloraison est de 20 heures de lumière et 4 heures d’obscurité. Avec 18 heures de lumière et 6 heures d’obscurité, elles fonctionnent aussi très bien, et même avec 16 heures de lumière et 8 heures d’obscurité, mais plus il y a de lumière, mieux c’est.

10. Choisissez la meilleure saison extérieure pour votre culture.

Comme c’est le cas à l’intérieur, les autos grandissent et produisent plus quand elles ont plus d’heures et d’intensité de lumière, en l’occurrence le soleil. Nous partons du principe que lorsque le soleil brille le plus pendant l’année, c’est au début de l’été, nous savons déjà quand c’est la meilleure saison pour la culture en plein air de souches autofloraison.

L’idéal est de faire germer les graines un mois avant le solstice d’été, qui est presque le nombre maximum d’heures de lumière, afin que la floraison coïncide avec la meilleure période de l’année.

Si vous faites plusieurs récoltes en extérieur chaque année, il est préférable de commencer la première au début du printemps. Elle sera coupée presque à la fin de cette saison, et à ce moment-là nous faisons germer le deuxième lot, qui sera coupé presque à la fin de l’été, et si le temps dans votre région n’est pas trop rude en automne, vous êtes encore à temps pour faire germer un troisième lot.

La taille du pot doit être adaptée à la saison, ce qui signifie que dans une culture d’été, il faudra toujours plus de volume de pot que dans une culture au printemps ou en automne. Mais à l’extérieur, il serait bien de mettre au moins un pot de 20 litres, à partir de ce moment, en fonction de la discrétion dont vous avez besoin.

Récapitulatif

Conclusion

La condition la plus importante pour obtenir la production la plus élevée avec les autofloraison est d’obtenir un système racinaire important dès que possible. De notre point de vue, il est préférable de transplanter, à condition de le faire sans causer de stress à la plante. Le pot final en intérieur de plus de 10 litres, et en extérieur de plus de 20 litres. La photopériode à l’intérieur plus de 15 heures de lumière, et un arrosage continu avec peu d’eau.

Gardez ces conseils à l’esprit lorsque vous allez cultiver des plantes autofloraison, suivez-les et ensuite dites-nous comment s’est-il passé, et si vous avez aimé l’article veuillez le partagez.🤗👍

Fran Quesada Moya

Rédacteur de Pevgrow, activiste et fanatique du cannabis dans tous ses domaines, en particulier la sélection et le développement de nouvelles variétés.
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